La destruction croissante des habitats naturels augmente le risque de pandémie. Réduire les espaces naturels conduit à une plus forte concentration d’animaux sauvages sur un plus petit territoire et à des contacts plus fréquents avec l’homme. Cette promiscuité favorise ensuite la transmission de maladies. L'agriculture intensive est en grande partie responsable de la simplification des écosystèmes. Le remplacement des forêts par des monocultures pour y cultiver des plantes génétiquement modifiées réduit les habitats naturels. Avec l'unification de grandes étendues de terre, la diversité fonctionnelle des écosystèmes s'amenuise également. En d'autres termes, la crise du coronavirus est également une conséquence de la crise écologique et appelle à une remise en question générale : un changement de système est nécessaire dans les domaines de l'économie, de l'agriculture et de la conservation de la nature. (ASASGG, 25.4.20)

 


Source: ASASGG, 25.4.20

Lutter contre les pandémies grâce à la biodiversité

...vers l'article...