L’histoire de la naissance des bébés chinois génétiquement modifiés suscite de graves questions éthiques. L’intervention est particulièrement délicate, une nouvelle technique insuffisamment développée et risquée ayant été testée sur des embryons sains, sans peser les risques. La nécessité d’intervenir génétiquement sur des embryons serait rarement nécessaire. Dans la plupart des cas, le diagnostic préimplantatoire constitue une meilleure opportunité de protéger les enfants d’une maladie héréditaire grave. Il est inquiétant de constater qu’au-delà des évolutions en matière de génie génétique, la Chine développe également un système de surveillance révolutionnaire, qui permettra à l’État d’effectuer un contrôle généralisé de la population. L‘édition du génome humain, associée à la surveillance totale numérique, pourrait-elle être un premier pas vers une nouvelle ère de société esclavagiste? (NZZ, 12.12.18; Zeit Online, 5.12.2018)

 


Source: Neue Zürcher Zeitung, 12.12.18/Zeit Online, 5.12.18

Schluss mit der Augenwischerei: Gentechnische Eingriffe an Embryonen sind selten notwendig

Die neue Sklavenhaltergesellschaft