Une étude montre clairement que les consommateurs autrichiens ne veulent pas d'aliments produits par les nouvelles méthodes de génie génétique. L’étiquetage "produits sans génie génétique" sur les produits actuels joue un rôle important dans la décision d’achat de 85.2% des personnes interrogées. Les consommateurs souhaitent désormais trouver la même déclaration sur les produits issus du nouveau génie génétique. Le gouvernement fédéral autrichien devrait également préconiser une réglementation et un contrôle strict du nouveau génie génétique dans l'UE. (Die Handelszeitung, 8.10.19)

Le Gran Chaco est un trésor de biodiversité qui s'étend sur une partie de l'Argentine, du Paraguay et de la Bolivie. Avec ses forêts sèches et ses savanes de buissons épineux, le Gran Chaco offre un habitat à des milliers d'espèces animales et végétales uniques de l’Amérique du Sud. Cependant, le soja génétiquement modifié est en concurrence avec ce précieux écosystème, de sorte que de vastes étendues de forêt ont dû céder la place à des monocultures OGM. (The Guardian, 5.10.19)

Le coton Bt - un coton génétiquement modifié résistant aux herbicides - est cultivé à Odisha, en Inde, par un nombre croissant de petits agriculteurs. Les perspectives de profits liés à la vente de coton poussent les petits exploitants à remplacer les cultures indigènes traditionnelles par le coton Bt. La culture du coton Bt nécessite une forte utilisation d'herbicides et de pesticides, ce qui entraîne un endettement financier des agriculteurs et nuit à la biodiversité. C’est un scénario connu. Ainsi, la culture du coton Bt en Inde est associée à une grande augmentation de suicides chez les agriculteurs. (People's Archive of Rural India, 4.10.19)

La ministre sud-africaine de l'Agriculture Thoko Didiza rejette le maïs GM de Monsanto. Selon Monsanto, ce maïs devrait être résistant à la sécheresse et aux herbicides et produire ainsi des rendements plus élevés dans les zones sèches que les variétés de maïs traditionnelles. Mais, après des essais répétés sur le terrain dans des conditions sèches, le maïs génétiquement modifié n’a pas tenu ses promesses et ne contribuerait pas à combattre la pauvreté. Ce constat a conduit la ministre sud-africaine de l'Agriculture à décider d'interdire la culture de ces variétés. (African Centre for Biodiversity, 4.10.19)

Une étude a comparé les populations bactériennes de pommes fraîches cultivées biologiquement à celles qui étaient emballées et cultivées de façon conventionnelle. Même si les deux sortes de pommes contenaient un nombre similaire de bactéries, les pommes de cultures biologiques avait une population bactérienne beaucoup plus diversifiée et équilibrée et étaient les seules à abriter des bactéries bénéfiques pour la santé – comme des Lactobacilles. Les pommes conventionnelles abritaient, au contraire, plus de bactéries pathogènes pour l’homme. Ainsi, les pommes biologiques seraient à la fois plus saines et plus écologiques que les pommes conventionnelles. (Frontiers in Microbiology / GMWatch, 7.10.19)