Génie génétique - news 481/2022
05.05.2022
Les nouvelles techniques de génie génétique sont encore strictement réglementé dans l'UE. Mais pour réaliser de plus grands profits, les groupes agroalimentaires souhaitent ne plus avoir à fournir une évaluation complète des risques, une traçabilité sans faille et un étiquetage obligatoire. Afin de préserver la liberté de choix des consommateurs et la transparence, diverses organisations européennes demandent, dans le cadre d'une pétition lancée récemment, une réglementation et un étiquetage stricts des nouveaux OGM dans l'alimentation. Elle peut également être signée par des citoyennes de pays non membres de l'UE. (Fédération biodynamique Demeter International/FoEE/Corporate Europe Observatory 5.4.22)
L'Office fédéral allemand pour la protection de la nature (BfN) a publié un rapport complet sur la détection et la traçabilité des nouveaux OGM. Selon le rapport, la détection de différences de séquences, même très faibles, est possible avec l'équipement technique actuel d'un laboratoire de contrôle. Les besoins de recherche concernent surtout le développement de méthodes, la caractérisation des applications de l'édition du génome et le développement de bases de données pour les pan-génomes, afin de pouvoir les utiliser à long terme dans les laboratoires de contrôle. Il est recommandé de financer ces travaux par le biais de programmes européens de financement de la recherche, ainsi que par des mandats confiés au Joint Research Centre JRC et à l'Autorité européenne de sécurité des aliments EFSA. (BfN, 3.22)
Un nouveau rapport de Testbiotech et du Réseau canadien d'action sur la biotechnologie (CBAN) explique les différences fondamentales entre la sélection végétale traditionnelle et le génie génétique et explique pourquoi ces différences doivent être prises en compte lors de la réglementation nouvelles techniques degénie génétique. Elles peuvent rompre les mécanismes naturels d'organisation du génome et s'accompagne donc de nouveaux risques qui rendent obligatoire une évaluation complète de ces nouveaux OGM. Celle-ci ne peut pas se limiter à une évaluation du produit, mais doit aussi tenir compte des techniques utilisées, à l'aide desquels les nouvelles caractéristiques ont été introduites. (Testbiotech, 3.22)
En 2021, pour la première fois, l'UE n'a reçu aucune demande de nouvelle autorisation pour des plantes génétiquement modifiées. Depuis 2004, plus de 150 demandes d'autorisation de mise sur le marché de plantes transgéniques ont été déposées, et de nouvelles demandes ont été déposées chaque année jusqu'en 2020. Raisons possibles de la baisse des demandes : La culture des plantes transgéniques stagne dans la plupart des régions de culture, il n'existe pratiquement pas de plantes aux propriétés vraiment nouvelles depuis des décennies. De nombreuses questions relatives aux risques ne sont toujours pas résolues. (Testbiotech, 4.22
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Le bio continue de progresser en Suisse. Le bio franchit cette année pour la première fois la barre des 4 milliards de francs de chiffre d'affaires. Comme la demande de produits bio augmente, Bio Suisse s'attend cette année à une croissance plus forte du nombre de nouveaux agriculteurs et agricultrices bio. Actuellement, l'organisation est activement à la recherche de nouvelles exploitations pour répondre à la demande croissante. Bio Suisse a également déjà enregistré des succès dans son projet de rendre des chaînes de création de valeur entières plus durables et de les convertir au bio suisse. (LID, 4.22)
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