Des scientifiques de l'université de Coblence-Landau ont montré que les pesticides utilisés dans l'agriculture américaine sont nettement plus toxiques qu'auparavant, tant pour les plantes que pour les insectes. Selon l'étude, contrairement à ce que prétend habituellement l'industrie agrochimique, cela est vrai même là où des cultures génétiquement modifiées ont été pratiquées. Dans le cas des herbicides, par exemple, tant la toxicité des substances actives que les quantités utilisées ont augmenté au cours de la période étudiée. (Informationsdienst Gentechnik, 20.04.2021)

Testbiotech critique le rapport de la Commission européenne sur les changements proposés à la loi existante sur le génie génétique. L'analyse de Testbiotech met en doute la proportionnalité des mesures envisagées : elles auraient des conséquences considérables pour les consommateurs, l'agriculture, l'élevage et les producteurs de denrées alimentaires. Les bénéfices attendus seraient probablement assez faibles. En outre, selon Testbiotech, il n'y a pas de justification scientifique suffisante pour déclarer que des groupes entiers de plantes génétiquement modifiées sont sûrs en général. (Testbiotech, 18.5.21)

Des rapports de l'Académie des sciences allemande Leopoldina et du Conseil consultatif scientifique des académies européennes (EASAC) ont appelé la Commission européenne à cesser de réglementer les organismes génétiquement modifiés ainsi que les OGM transgéniques de type ancien. En outre, les organisations scientifiques indépendantes ENSSER et CSS ont publié une critique cinglante des deux déclarations. Leopoldina ne tient pas compte d'"au moins 200 études très pertinentes" qui documentent les effets négatifs des OGM existants sur la santé et l'environnement et montrent les conséquences négatives potentielles des nouveaux outils de génie génétique. (GMWatch, 27.04.21)

Après qu'un lot de semences de maïs doux provenant d'un commerçant de Basse-Saxe s'est révélé génétiquement contaminé fin 2019, trois États allemands examinent pour la première fois les semences de maïs doux dans le cadre d'un projet pilote. Ils n'ont trouvé aucune contamination, mais prévoient de refaire des tests en 2022. Jusqu'à présent, les inspections n'avaient été effectuée que sur des échantillons de maïs fourrager. En mars, les semences de dix variétés de maïs fourrager avaient été contrôlées pour le génie génétique. Cinq échantillons se sont révélés être contaminés. (Informationsdienst Gentechnik, 09.05.21)

L'agroécologie bénéficie d'une reconnaissance scientifique et politique croissante, mais son impact sur la sécurité alimentaire et la nutrition suscite des inquiétudes, en particulier dans les pays à faible revenu. Une nouvelle étude a maintenant examiné les preuves actuelles à ce sujet(1998-2019). La majorité des études (78%) ont trouvé des preuves de résultats positifs dans l'application des pratiques agroécologiques sur la sécurité alimentaire et la nutrition des ménages dans les pays à revenu faible et intermédiaire. (Science Direct, 2021)