Une nouvelle publication a examiné les effets que la modification de certains gènes peut avoir sur les écosystèmes. La réduction de la diversité d'un seul gène peut déjà entraîner l'extinction d'espèces qui interagissent avec ces plantes. Les chercheurs parlent donc d'un 'gène clé'. Selon Testbiotech, ces nouvelles connaissances sont très pertinentes pour la discussion sur les risques des nouvelles techniques de génie génétique, car des modifications de certains 'gènes clés' peuvent avoir des effets déstabilisants sur des écosystèmes entiers si ceux-ci sont 'uniformisés', c'est-à-dire si la fréquence de présence de différentes variantes est réduite. Dans les populations naturelles, on trouve généralement un mélange de différentes variantes de gènes. (Testbiotech, 25. 5.22)

Lors d'un sondage récent, 83,1 pour cent des personnes interrogées ont déclaré que l'absence d'OGM était un aspect important de leurs achats. 71,4 % des personnes interrogées sont prêtes à payer plus pour des aliments sans OGM. Le secteur sans OGM réalise en Autriche un chiffre d'affaires annuel de près de quatre milliards d'euros. Selon lui, la tentative de la Commission européenne de déréguler en grande partie les autorisations de mise sur le marché des produits issus des nouvelles techniques de génie génétique place le secteur alimentaire sans OGM devant de grands défis. Il est important que l'économie, la politique et la société civile s'y opposent résolument et ensemble, a expliqué Florian Faber, directeur de "ARGE Gentechnik-frei". (Salzbourg, 24.05.22)

Le projet du gouvernement britannique d'autoriser les aliments génétiquement modifiés sans étiquetage dans les supermarchés britanniques a suscité l'indignation en Écosse et au Pays de Galles, les deux régions du pays s'opposant à cette dérégulation. Le gouvernement écossais a déclaré qu'il "reste fermement opposé à l'introduction de la loi et n'acceptera aucune limitation de l'exercice des pouvoirs décentralisés". Un porte-parole du gouvernement gallois a déclaré : "Nous n'avons pas l'intention de réviser les règlements existants sur la dissémination volontaire d'OGM au Pays de Galles et nous maintiendrons notre approche de précaution à l'égard des modifications génétiques". (Daily Mail, 25.5.22)

Près de 300.000 citoyens de l'UE demandent par le biais d'une pétition que les expériences en plein champ avec des organismes génétiquement forcés soient stoppées par un moratoire global. Les forçages génétiques sont fabriqués avec CRISPR-Cas et peuvent modifier génétiquement des populations entières d'animaux et de plantes dans la nature, voire les exterminer. Le "forçage génétique" annule les principes de base de l'évolution et impose la transmission d'une caractéristique génétique à tous les descendants. Il s'agit par exemple d'éradiquer les insectes vecteurs de maladies, les espèces invasives ou les insectes nuisibles aux cultures. Une fois libérés dans la nature, les forçages génétiques ne peuvent plus être confinés. Si les organismes génétiquement forcés se propagent, ils pourraient accélérer encore davantage la disparition déjà rapide des espèces. (Saarbrücker Zeitung, 31.5.22)

Environ 13,2 milliards d'euros ont été dépensés en Allemagne en 2021 pour des produits "sans OGM", soit 4,3 pour cent de plus que l'année précédente. Après de nombreuses années de taux de croissance à deux chiffres, le "sans OGM" entrerait maintenant dans une phase de consolidation avec des augmentations plus modérées. En 2021, le lait et les produits laitiers, les produits à base de viande de volaille et les œufs représenteront toujours la plus grande part des produits "sans OGM". Selon les prévisions de l'association, le chiffre d'affaires "sans OGM" augmentera à nouveau de 4,2 % en 2022. Toutefois, il n'a pas été possible de prendre en compte les éventuelles répercussions de la guerre en Ukraine ainsi que les fausses informations et les incertitudes qu'elle a suscitées. (Lebensmittelpraxis, 8.6.22)